Poesie


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Poesie tradotte dal poeta Giuseppe Nasca

QUEL PO' DI VINO RIMASTO NEL BICCHIERE

A fine pasto
con il sapore più forte
che chiude il passo ad altri tentativi

mi ritrovai quel dolce assimilabile alla gioia
proprio insistente
quasi travolgente
era quasi niente!

Era un biscotto
un sorso di liquore
un po’ di vino dolce
rimasto sulla sfoglia.

Era la fine.
Era l’avvio.
Era l’invio.
Era ed è rimasto nel bicchiere!

In fondo…
una goccia
una carezza
una prodezza
per equilibristi.
Una sconcezza per i perbenisti.
Una volgare attrazione.
Una spinta all’infinito
del cuore.

Era il brindisi di fine d’anno
ed annunciava certo la tempesta
che dopo poco
si avventò sulla vita.
E ne fece, come chicchi d’uva schiacciati a forza
e con disperazione,
ne fece un mosto nuovo
incredibilmente frizzante.

Ed a sorpresa
guarimmo
degli altri sapori
ad uno ad uno.

Straziati dal distacco
provammo a risalire la corrente,
non era facile.

Ma ci aiutò un goccio di vino
quello rimasto indietro
nella corsa delle feste comuni,
ci salvò quel sorriso inaspettato!

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LA STAGIONE DEL VINO

Il mosto accecava,
l’aria ne era densa, colma.
Fendevano l’aria le canzoni delle donne
che s’affaccendavano attorno alla tavola.
Grappoli d’ingordigia arrossata
avvinghiavano le gole e le strizzavano
                    fino agli urli di piacere,
gorgoglii, spasimi della mente
a cercare ricordi e misfatti che carezzavano il cuore
                                        divorato dall’assenza.
Ognuno ha un’assenza nel cuore.
Rifulgeva il ricordo come le viti
avvolte dalle foglie autunnali che abbracciavano
con l’infamia del colore ubriaco
il sapore dolcissimo dei chicchi.
La gatta s’allungava sul pavimento
sazia delle nostre immagini goderecce.
Le Erinni della fretta invece ci agguantavano
in una danza che mostrava l’affanno e lo strazio.
La festa per i sessanta anni!
Una febbre insistente, senza motivo,
ci teneva inchiodati alla nullità.
Non ci riusciva di operare per il futuro
perché il futuro dopo i sessanta non si
                                       conosce.
Eravamo soltanto pronti ad assaporare il vino.
Il primo vino, quello che stordisce,
per non pensare,
per dirci che tutto era come prima
per mentirci con affetto, con tenerezza.
Avvenne il miracolo: Marilisa, azzoppata
camminò.
Forse sotto l’effetto del vino
ci sembrò di scorgerla camminare.
Oppure lei veramente si librò al di sopra
                            della sua tragedia.
Roberto ci porse i risultati delle sue ultime
                                              analisi:
tutto era tornato a posto.
Ballammo fino a sfinirci.
la felicità degli anni ritrovati ci avvolse di un sapore dolciastro e live come il mosto.
La mente, il cuore, la lingua, il palato
erano effervescenti.
Felici,
impazziti della giovinezza ritrovata.
Niente, non c’era più traccia di numeri
                                        sballati.
Tutto era in ordine sulle carte e
                             nel cuore.
Ci prese una gran voglia di tentare la vita.
La stagione del vino ci riportava indietro e ci regalava di nuovo la spensieratezza.
Quel miracolo ci costò la vita.
Perimmo di felicità in mezzo al mosto.
E ne valse la pena.

CE PEU DE VIN RESTE' DANS LE VERRE

À la fin du repas
avec le goût plus fort
qui barre la route aux autres essais,

moi,je me retrouvai ce doux là assimilable à la joie,
vraiment persistant,
presque écrasant,
c’était presque rien!

C’était un biscuit,
une petite gorgée de liqueur,
un peu de vin doux
resté sur l’abaisse.

Ça était la fin,
ça était le commencement,
ça était l’envoi.
Ça était et c’est resté dans le verre.

Au fond…
Une goutte,
une caresse,
une prèsence d’esprit
pour équilibristes,
une chose grossière pour les bien-pensants,
une vulgaire attraction,
une épine à l’infini
du coeur.

C’était le toast du dernier jour de l’année
et il annoncait certainement la tempête
qui peu de temps après
se jeta sur la vie.
et, comme grains de raisin écrassés à force
et avec désespoir,
il en fait un nouveau moût
incroyablement mousseux.

Et par surprise
nous guérîmes
des autres saveurs
l’un par un.

Il fut à nous la peine du recul
et l’effort de remonter le courant,
Cela ne fut pas facile.

Mais nous aida une goutte de vin,
celle–là qui fut à la traîne
dans la course des fêtes communes.
Elle nous sauva ce sourire là inattendu.

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LES SAISONS DU VIN

Le moût aveuglait.
Il y en avait l’air dense, comble
et blessé par les chansons des femmes,
qui s’affairaient autour de la table.
Il y avait des grappes de gloutonnerie rougeâtre
qui serraient les gorges et les tordaient
                                  jusque aux hurlements de plaisir,
aux gargouillis et aux spasmes de l’esprit
à chercher les souvenirs et les méfaits qui touchaient
                              le coeur, dévoré par l’absence.
C’est que chacun a une absence dans le coeur.
Le souvenir rutilait comme les vignes
enveloppées dans le feuilles automnales,
qui embrassaient par l’infamie de la couleur ivre
la saveur très douce des grains de raisin.
Le chat s’allongait sur le sol
assouvi par nos images heureuses.
Les Érinyes de la hâte au contraire nous arrachions
à dancer avec essoufflement et supplice.
C’était la fête d’un soixantième anniversaire!
Une fièvre persistante, sans aucune raison,
nous tenait cloués et entachés de nullité.
Nous ne réussions pas à penser à l’avenir
parce que, après les soixante ans on ne connait pas le                                                                  
 futur.
Nous étions seulement prompts à goûter du vin.
Le premier vin, ce qui nous étourdit,
pour ne penser pas,
pour nous dire que tout le monde il n’était pas changé,
pour nous tromper bien affectueusement et tendrement.
Et voici qu’un miracle il est arrivé: Marilisa,
qui était au pied bot, put marcher.
Peut-être il y a que sous l’effect du vin
à nous ce semblait de la voir marcher.
Autrement il y a qu’elle vraiment s’élevait au-dessus
                                                 de sa tragédie.
Robert nous fait voir les résultats de ses dernières                                                       analyses:
tout le monde il était turné à sa place.
Nous dansons jusque à nous échiner,
c’est que le bonheur des ans retrouvés nous enroula
d’un goût douceâtre et léger comme le moût.
Il y a que l’esprit, le coeur, la langue, le palais,
ils étaient effervescents
Heureux,
devenus fous pour la ieunesse retrouvée.
Rien! In’y avait plus trace de nombres qui ne sont pas                                                                justes.
Tout le monde était en ordre sur les cartes et
                                          dans le coeur.
Il fut à nous une grande envie de tenter notre chance.
La saison du vin nous reportait en arrière
et nous donnait de nouveau notre insouciance.
Ce miracle là nous coûta la vie.
Nous périmes par le bonheur au milieu du moût.

E cela en valut la peine.